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Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste: «Le Bénin se construit pour le bien-être


Divers sujets d’actualité et plus particulièrement la dernière sortie du président Patrice Talon sur certains chantiers dans la ville de Cotonou étaient au menu de l’émission « 90 min pour convaincre », dimanche 8 novembre dernier, sur la Radio nationale. Invité : Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste.


La dernière sortie du président de la République, consacrée à la visite des chantiers des quatre marchés en construction à Cotonou et au marché Ganhi alimente les débats depuis la semaine dernière. Dimanche 8 novembre, invité de l’émission «90 min pour convaincre», Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste, est revenu sur le sujet.

« Il n’y a aucune corrélation entre la sortie du président de la République et cette marche qui a fait un flop. La faible mobilisation qu’il y a eu signifie que l’immense majorité des Béninois est convaincue par les résultats du Programme d’action du gouvernement et de ce que le Bénin se construit davantage pour le bien-être du plus grand nombre », a révélé le ministre sur les ondes de la Radio nationale. A propos de cette même sortie, il a rassuré qu’elle n’a rien à voir avec 2021. « C’est un calendrier qui correspond à l’agenda de ces chantiers ouverts un peu partout »,

nuance-t-il. Le président de la République n’a pas à se montrer quand ces chantiers sont lancés. C’est dans sa mission de contrôle, d’aller, après quelques mois d’exécution de ces différents travaux, constater le taux de réalisation, insiste-t-il. Serait-ce alors un test de popularité pour le chef de l’Etat ?

La réponse du ministre sur le sujet est sans ambages. « Ce n’est pas un test de popularité comme cela se raconte. C’est dans les habitudes du président de la République d’aller constater par lui-même, quand bien même, il a les comptes rendus exacts de ce qui se fait », explique-t-il.

Autre sujet majeur abordé à l’occasion, la candidature ou non de Patrice Talon pour un nouveau mandat. Pour Orounla, cette candidature s’impose au chef de l’Etat. « En cinq ans, notre pays a été transformé. Le Bénin a connu un leadership véritablement responsable et méthodique. Il y a eu de l’audace, de la planification, de l’organisation et surtout du suivi, qui ont donc conduit à des résultats tangibles », justifie-t-il.

« Il n’est pas obligé dans l’absolu, mais rien ne l’empêche de poursuivre ce programme. Je ne vois pas pourquoi l’on s’empêche de saluer le mérite et la réussite »,

rétorque Alain Orounla à ceux qui passent au vitriol les réalisations de Patrice Talon. « Nul n’est éternel, le président de la République a d’ailleurs rappelé que seul le Bénin est éternel », soutient l’invité. Sauf que, « quand vous avez un chef qui a convaincu le plus grand nombre »

à travers des promesses toutes tenues, il faut, pense-t-il, consolider les acquis. « Nous avons un chef à la tête d’une équipe qui a fait la démonstration de sa capacité à améliorer le Bénin. Pourquoi voulez-vous que nous prenions le risque d’une aventure ? », s’interroge-t-il.

Alain Orounla a annoncé que le chef de l’Etat « ne se pose plus la question de savoir s’il rempile ou pas. Il y a des impératifs qui s’imposent à nous au gouvernement et qui sont tous supérieurs aux spéculations et aux envies malsaines des uns et des autres »




Les droits sont garantis de façon responsable

Alain Orounla a aussi répondu à d’autres préoccupations qui, çà et là, font également débat. Le Bénin est et demeure un État de droit. Un État dans lequel, les libertés publiques et individuelles sont respectées et renforcées, affirme-t-il. Pour ce qui est des structures qui soutiennent le contraire, elles « ne sont pas juges de notre démocratie, ni d’aucune démocratie d’ailleurs. Et leur classement à travers un seul prisme ne permet pas de jauger véritablement l’état de notre démocratie », de son point de vue. « Le gouvernement s’est engagé à renforcer l’état de droit, la démocratie et c’est cette démonstration que nous faisons tous les jours, en permettant aux gens de dénoncer sans être inquiétés », illustre-t-il. D’ailleurs, rectifie-t-il, « le Bénin n’est pas un pays où les journalistes ne peuvent pas librement exercer leur métier. On n’est pas dans un pays où l’on poursuit les journalistes pour leurs opinions. On est plutôt dans un pays où les droits des uns et des autres sont garantis de façon responsable ». Dans la même veine, il rappelle que le gouvernement n’a rien contre l’ouverture du jeu électoral, soulignant que c’est bien « sous le président Patrice Talon qu’une loi a été votée pour conférer un statut à l’opposition avec des privilèges… » Aux candidats que le ministre trouve « virulents injustement », il conseille de « ravaler leur fierté et d’aller présenter aux différents élus leurs projets de société pour obtenir très rapidement leur adoubement ». Pour ce qui concerne le parti politique « Les Démocrates », le ministre soutient « qu’ils ne dérangent personne, aucun parti d’opposition ne dérange personne. Ils peuvent en constituer autant qu’ils veulent. Ce que nous ne voulons pas, c’est la pléthore de partis politiques, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition ». Parrainage, financement des partis politiques, le poste de vice-président de la République… Les échanges ont pris en compte l’essentiel de l’actualité du moment. Et le ministre s’est voulu formel sur le fait qu’il n’a pas d’intérêt à flatter le président.


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