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"IL N'EST JAMAIS TROP TARD DIT-ON"

"IL N'EST JAMAIS TROP TARD DIT-ON"


"IL N'EST JAMAIS TROP TARD DIT-ON"




Le Président Patrice Talon à l'Elysée à Paris aux côtés de son hôte, le Président François Hollande fin 2016.

Il effectuait une visite de reconnaissance à la France alors qu'il venait fraichement d'être élu Président de la République du Bénin.





" C'est pour moi, M. le Président, l'occasion de dire à la face du monde, combien je voudrais remercier la France, ses institutions et la justice françaises pour l'accueil et la protection dont j'ai bénéficié durant les quelques années de mon exil que j'ai vécu en*France. J'aime bien le dire, je suis le témoin*vivant de la grandeur de votre démocratie et cela m'inspire et je voudrais que dans quelques années qu'on dise autant de mon pays. Que le Bénin aussi est une terre de démocratie, de liberté et de protection des droits. Quand on a vécu dans ces conditions ici, on ne peut pas resté indifférent à cette vertue".

On peut se permettre d'affirmer aujourd'hui que ces propos n'étaient rien d'autre qu'un discours, un beau discours. Aujourd'hui chacun de nous peut tirer ses propres conclusions. Sommes-nous dans une telle démocratie, celle dont rêvait le Président Talon, une démocratie qui protège ses fils, ses citoyens et même ceux qui ont été contraints de chercher protection au Bénin ?


Le pays est désormais coupé en deux avec d'un côté, ce que l'autre a appelé, les spectateurs joyeux, les pro-Talon préparant activement l'élection présidentielle du 11 avril et de l'autre les antis-Talon privés de tous les droits et se demandant à quel saint se vouer. La réponse ne saurait tarder peut- être à l'allure où vont les choses, on l'aura un peu plus tôt avec ce retour précipité de quelques exilés notamment Pascal Tawes et Bertin Koovi qui ont foulé la terre natale et retrouvé depuis quelques semaines la chaleur familiale qui leur a tant manquée. Les autres, encore hors du territoire pourraient pourquoi pas, être traités de la même manière puisque jouissant tous des mêmes droits.


Le faire, c'est épargné au pays ce triste spectacle qui se prépare et qui pourrait désagréablement surprendre les uns et les autres. Nous évoluons désormais sur un terrain jonché de pièges de toutes sortes. Le pire est à craindre. Seul le Président Talon a la solution et foncer tête baissée serait préjudiciable pour le pays. Il n'est jamais trop tard car la paix n'a pas de prix. Et, à moins que je me trompe, il est encore temps.


Philippe N'SECK

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