Chacun cherche son débat, tout le monde veut son débat. Mais ce débat doit-il faire débat ? et comment en débat-on? Le débat est en sujet sur tous les fronts et toutes les lèvres. Depuis le far west, KK en réclamait le sien à Zinli. Pour donner sa version de ce qu’il faut entendre par productivité et réussite économique au Bénin. Komi Koutché, l’ancien Ministre du dernier Gouvernement de BONI YAYI veut en découdre avec Lionel ZINSOU, ancien et dernier Premier Ministre dudit dernier Gouvernement. Bertin KOOVI, l’opposant qui parle aux morts, lui ne veut plus débattre de l’économie fondamentale dont il se fait le chantre. Il est dépité de l’autisme de ses concitoyens qui le fait prêcher comme à des sourds. il se réclame maintenant ‘’ Commandante en jeffe’’. Ne me demandez pas ce que cela veut dire ; ça risque de faire un autre débat linguistique. S’il y a un dont la gouaille gutturale à elle seule vaut un débat, c’est Rachidi Rachidi GBADAMASSI qui pourtant brille par un silence assourdissant. Le Député ‘’Maitre de conférence’’, spécialiste de la thèse sur l’anachronisme procédurale, aurait bien éclairé notre lanterne sur l’interprétation qu’il faut avoir du parrainage en débat. La prérogative de parrainage appartient-il intrinsèquement à l’élu ou au parti dont il a porté les couleurs ? Même chez les partis jumeaux de la mouvance, BR et UP, le débat n’est pas tranché. Le Député Aboudoulaye GOUNOU par exemple pense que laisser la totale latitude aux maires et députés du choix de parrainage serait déposséder les partis de leur emprise sur leurs adhérents. La commission nationale électorale va même jusqu’à à préciser que les élus détenteurs des prérogatives de parrainage pourront accorder leurs parrainages dans le secret de leur conscience. La liberté de se cacher. Joli concept. Le Bénin pendant ce temps est fiché par l’office français de protection des réfugiés et des apatrides, OFPRA, classe le Bénin comme un pays pas « sûr » sur les droits humains. Concomitamment, le congrès américain en fait un sujet de débat. Le doit-on à l’activisme des opposants qui saisissent les organisations internationales et les partenaires bilatéraux du Bénin ? Le Ministre de la communication et Porte-parole ne veut pas en faire un débat. celui qui fustigeait il y a peu la politique arrogante du pouvoir auquel il est aujourd’hui rallié. Défendre ce qu’il a pourfendu à mots acérés’, ce n’est pas de confort pour en débattre. Joël AIVO , alias ‘’Jojo la constitut’’ trépigne en suivant tout ça entre deux balades de campagne. il réclame d’en débattre avec Patrice TALON. au deuxième tour de la prochaine présidentielle de 2021 précise-til. Une élection à laquelle le président sortant aurait fini d’aviser dans une confidence partagée avec ses proches soutiens. Cette décision de rempiler de l’homme qui ne voulait faire que d’un mandat est-il à mettre à l’actif du parti MOELE Bénin de Jaques AYADJI dont le parti a été le premier à désigner Patrice talon comme son candidat ? C’est encore un autre sujet de débat. et par le dernier.
Ted Lapirus Hebdoscopie. Le Déchaîné du Jeudi N°115
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